BAROMÈTRE DES AFFAIRES OCTOBRE 2019: PARTIE 2
WEEK-END DU CLIENT
Il ressort de notre enquête que la grande majorité des commerçants de la chaussure a participé activement au ‘Week-end du Client’. Certains collègues ont même tenu des portes ouvertes et étaient également ouverts le dimanche. Dans bien des cas, le client acheteur se voyait offrir une réduction (généralement 10%), mais une boisson, une fleur, un café et un gâteau faisaient aussi partie de l’ambiance festive. De plus, les dieux de la météo nous étaient favorables durant ce week-end. Certains collègues n’ont pas participé volontairement “parce que cela tourne toujours autour des réductions et que nous offrons un excellent service tout au long de l’année”.
SATISFAIT
La satisfaction partout, d’autant plus que, pour la première fois depuis de nombreuses années, le résultat des dix premiers mois est positif. Un très petit plus (+ 0,5%), mais toutefois meilleur que ce que notre secteur de la chaussure a subi ces dernières années. Si nous pouvons terminer les deux derniers mois de 2019 de façon positive, l’optimisme est à nouveau de rigueur et nous le souhaitons bien entendu à tous.
MESSAGES DE CRISE
L’optimisme est toutefois assombri par un nombre croissant de messages négatifs qui nous parviennent de tous côtés. Il ne s’agit pas seulement du secteur de la chaussure et des ‘petits’ magasins indépendants, tout le secteur de la mode, mais aussi les filiales et les discounters croulent sous les problèmes. Les principaux problèmes sont connus:
• La mode est nettement moins saisonnière. En ce moment, le sneaker est le produit sanctifiant qui se trouve dans toutes les catégories de prix.
• La vente par Internet continue de croître de façon exponentielle, pour une grande partie au détriment des magasins physiques.
• Le comportement de dépenses du consommateur a fondamentalement changé. La chaussure n’est plus un objet cool ou sexy. L’argent est consacré aux iPhones, aux jeux, à l’électro et toutes autres situations multimédias possibles, sans oublier les voyages et les sports d’hiver.
• De nombreuses filiales réagissent par une politique de réductions quasi permanente, ce qui ne profite à personne sur le long terme.