Baromètre des affaires juin 2020: partie 2
Les hommes s'accrochent aux baskets, les femmes non
COLLECTIONS D’ETE
Concernant ce qui s’est vendu en juin, les réponses sont unanimes: tout le monde a acheté des articles d’été. Juin 2020 a été un mois estival et chaud, et cela s’est répercuté sur les achats du consommateur: les dames ont acheté à concurrence de 75% des sandales et des tongs. Les ballerines et les mules se sont bien vendues aussi. Notons que le mois dernier, les baskets sont restées plus que d’habitude dans les rayons chez les dames. Il ne s’agit certainement pas ici d’une nouvelle tendance: la basket n’a pas disparu de la mode ni de la rue, bien au contraire. Les couleurs sont également estivales: le blanc, le beige, le naturel et le bleu marine dominent.
Les messieurs s’accrochent aux baskets
Les messieurs restent fidèles à la basket. La vente de sandales aux hommes est marginale. Cela est logique, sachant que ces derniers ne montrent leurs orteils nus que lorsqu’il fait caniculaire, ou lorsqu’ils sont à l’étranger. On ne parle guère ici de modèles ‘city’ classiques. Chez les messieurs, les couleurs sont également estivales, avec le cognac, le brun et le bleu en tête. Les enfants, enfin, achètent aussi surtout des sandales, ainsi que des baskets et semblables, avec des bandes ‘velcro’ ou des lacets, pour pouvoir se défouler.
SOLDES ET REMISES
%%%, vente couplée, conditions supplémentaires, slogans tapageurs, étiquettes rouges, jaunes et vertes sur tous les articles et dans les vitrines ont envahi les rues en juin, et cela ne se limitait pas uniquement à la branche de la chaussure. Dès que les magasins ont pu rouvrir leurs portes, le consommateur a été inondé d’offres et de remises sous toutes les formes et tous les formats possibles. Cela importait peu s’il y avait à nouveau des conditions salon pour les voitures et si c’était à nouveau Batibouw pour les cuisines!
La branche de la chaussure ne pouvait pas non plus être en reste, mais il ressort des enquêtes que tout le monde a proposé des remises sous toutes les formes autorisées possibles mais est resté très prudent avec les pourcentages. En juin, il y avait aussi nettement moins de braderies traditionnelles, de marchés nocturnes ou de kermesses dans le centre des communes. Ce sont les grandes exceptions qui s’en tiennent rigoureusement à l’esprit de la loi et aux règles du jeu: pas de réductions en juin, pas de vente couplée en juillet, et puis les soldes à partir du 1er août. On verra au bout du compte qui a pris la bonne décision.