Baromètre des affaires mars 2020
Projections positive: début des soldes le 1er août

Les très nombreux commerçants ayant répondu à l’enquête sur l’évolution des choses pendant le mois de mars expriment leur inquiétude concernant l’évolution générale, et pas uniquement dans la branche de la chaussure. Il est clair que (nettement) moins de ventes ont été réalisées. Le fait qu’on ne voie pas ou quasiment pas encore le bout du tunnel n’incite pas non plus à la fête.
LE CORONAVIRUS FERME LES PORTES DE TOUS LES MAGASINS
“Une paire, c’est une paire”
Mais il y a de bonnes nouvelles! A quelques exceptions près, les vendeurs de chaussures de notre pays mettent tout en œuvre pour rester en contact avec leurs clients, et leur vendre aussi quelques paires. “Une paire, c’est une paire”, écrit un correspondant. Un point de vue partagé par beaucoup.
“Nous devons avancer”. Voilà l’état d’esprit de la plupart des collègues. Et tous les moyens sont employés pour atteindre cet objectif. Tout le monde espère obtenir solidarité et soutien de tous les maillons de l’économie: banques, autorités, fournisseurs et consommateurs.
WEBSHOP OR NO WEBSHOP
Environ la moitié des vendeurs de chaussures (dits petits, avec un seul magasin) de notre pays disposent d’une boutique en ligne, de niveau amateur ou professionnel. La plupart des commerçants observent une augmentation du chiffre d’affaires via cette boutique en ligne, comprise en moyenne entre 10 et 30%. Un pourcentage devant être nuancé. “Si les ventes via la boutique en ligne étaient déjà marginales avant la crise, une hausse, même de 50%, de ce chiffre d’affaires est toujours marginale”, selon le raisonnement.
De nombreux commerçants proposent également une remise à 5 à 20% via leur site web. Reste à savoir si cela constitue un stimulus pour le consommateur. Celui vendant uniquement des collections à la mode peut plus facilement vendre ses articles via le site web. Pour le segment ‘confort’, cela est plus compliqué. Ici, le consommateur a besoin de conseils et la manière dont la chaussure chausse est primordiale. Celui ne possédant pas de boutique en ligne, et pas non plus de site web – il s’agit là des exceptions – reste hélas sans travail sur la touche.

L’e-commerce encaisse des coups aussi
Autre fait intéressant (et surprenant!) concernant les ventes en ligne: d’après Retail/Detail.NL, la crise du coronavirus laisse des traces dans l’e-commerce aussi: en Allemagne par exemple, les dépenses en ligne en mars étaient près de 20% en-deçà du niveau d’il y a un an, avec cependant d’énormes différences entre les secteurs. Les chiffres proviennent de la Bundesverband E-Commerce und Versandhandel Deutschland (BEVD). Cela n’est pas étonnant: les réservations pour les voyages et les événements sont les plus durement touchées (-76%). Mais les consommateurs en ligne ont également dépensé nettement moins d’argent en vêtements (-35,5%) et en chaussures (-31,1%). Encore une citation de Gero Furchheim, président de la BEVD, enfin: “Prétendre que l’e-commerce dans son ensemble sortirait ‘gagnant’ de la pandémie de coronavirus est tout simplement faux.”
FACEBOOK, INSTAGRAM et MAILINGS
En premier lieu facebook, mais également Instagram et même les simples mails sont utilisés massivement pour stimuler les ventes (en ligne). Même celui ne disposant que d’un site web attire le consommateur curieux par ce biais et tente de cette manière de réaliser tout de même encore un peu de chiffre d’affaires. Apparemment, facebook est en particulier le support le plus utilisé pour garder l’attention du client éveillée.