BAROMETRE DES AFFAIRES DECEMBRE 2017: PARTIE 2
REDUCTIONS ET OFFRES CONJOINTES
Le nombre de commerçants qui respectent la période d'attente de manière stricte, diminue d'année en année. “La situation devient intenable," entend-on parmi les commerçants traditionnels, “car les filiales et les e-shops ne savent visiblement plus ce que signifie la période d'attente."
“Le consommateur a davantage son mot à dire." Dans la pratique, cela se traduit par un client qui vient imposer des réductions, iPhone à la main, montrant la même chaussure que celle du magasin disponible moins cher ailleurs. Comment le vendeur est-il censé réagir? La réponse n'est pas évidente. Voici les propos d'un important magasin de chaussures (physique): “Apparemment, le propriétaire d'un établissement ne peut plus décider lui-même du moment et du montant d'une réduction …" C'est bizarre, conclut-il.
Mais les autorités envoient aussi des signaux contradictoires. Pendant le mois de décembre, le vice-Premier ministre et le ministre de la Protection des Consommateurs n'ont rien trouvé de mieux que de plaider pour la suppression de la période d'attente. Alors que, soit dit en passant, ce ministre a travaillé pour l'organisation de la classe moyenne Unizo! “Cela permettrait d'attribuer des réductions toute l'année", dit-il. Les différentes fédérations de la branche de la mode ne veulent pas en entendre parler. “Le début des soldes reste un moment magique pour le consommateur, malgré les réductions accordées plus tôt et les offres conjointes."

RENTABILITE
La grosse question est bien sûr de savoir qui a pris les bonnes décisions. “C'est le résultat final qui compte", dit-on. Alors, qui a gagné le plus au bout du compte? Ce n'est pas difficile de vendre des articles au prix d'achat et cela fait grimper le chiffre d'affaires de manière spectaculaire, mais le but d'un homme d'affaires/commerçant est toujours de faire du bénéfice!