Etude Protime : Sept cols blancs flamands sur dix participent chaque année à des teambuildings, mais tout le monde n'en est pas fan

Les teambuildings renforcent la coopération et la camaraderie au sein de l'entreprise

Les teambuildings font clairement partie de la culture d'entreprise en Flandre. Plus de sept employés sur dix (71 %) en organisent au moins un par an. Ils renforcent la coopération au sein des équipes (72 %) et garantissent une plus grande camaraderie dans l'atelier (66 %). Pourtant, tout le monde n'est pas aussi enthousiaste : plus d'un quart (28,5 %) considèrent souvent les team build-ups comme une perte de temps au détriment du temps de travail. C'est ce qui ressort d'une enquête menée par Protime, leader du marché de l'enregistrement des temps, auprès de 1.000 cols blancs flamands.

"La camaraderie professionnelle est l'une de nos valeurs culturelles, et ce n'est pas un hasard", déclare Jonas Van Herck, People & Culture Manager chez Protime. "Nous pensons que les équipes fortes se construisent sur la confiance, le plaisir et l'interconnexion. Les team-buildings sont un moyen de rendre cette connexion tangible. Ils rassemblent les collègues d'une manière différente, loin de la pression du travail et des délais. Cela crée un espace pour une véritable interaction et une plus grande confiance, ce qui se traduit par la suite par une meilleure coopération, une plus grande satisfaction au travail et une culture d'entreprise plus forte".
Qu'il s'agisse d'un apéritif après le travail, d'un atelier d'élevage de moutons ou d'un parcours de cordes dans les hauteurs, les teambuildings sont populaires en Flandre. Seul un employé sur six (15 %) déclare que des teambuildings ne sont jamais organisés dans son entreprise. Dans la plupart des cas, il s'agit d'une activité par an (44%), tandis que 13% des employés organisent au moins quatre teambuildings par an.

À quelle fréquence des teambuildings sont-ils organisés dans votre entreprise ?

• Plus d'une fois par mois (1,1%)
• Tous les mois (3 %)
• Tous les trimestres ou 4 fois par an (8,8%)
• Tous les six mois ou deux fois par an (14,5%)
• Une fois par an (43,8 %)
• Moins d'une fois par an (13,8%)
• Jamais / je ne sais pas (14,9%)

L'enquête montre également que les activités sociales sont de loin les activités de team building les plus populaires : près de huit salariés sur dix (79%) ont déjà participé à un dîner, un pot après le travail ou une fête d'entreprise à un moment ou à un autre. Les activités sportives telles que le football ou le bowling sont également très demandées (42 %), suivies par les voyages culturels tels que la visite d'un musée (30 %).

Quelles sont les activités de teambuilding auxquelles vous avez déjà participé ?

• Des événements sociaux, par exemple des dîners, des soirées après le travail, des fêtes,... (78,9%)
• Activités sportives, par exemple football, bowling,... (41,5%)
• Sorties culturelles, par exemple visites de musées (30,3%)
• Ateliers, par exemple cours de cuisine ou sessions créatives (28,6%)
• Aventures en plein air (21,6 %)
• Des voyages de courte durée, jusqu'à deux nuitées (10,6 %)
• Voyages plus longs, de plus de deux nuitées (4,8 %)
• Les Teambuildings renforcent la camaraderie et la coopération sur le lieu de travail

Les Teambuildings créent des liens plus forts entre les collègues. 61% déclarent qu'ils augmentent leur motivation et leur engagement, et pour encore plus de personnes interrogées (72%), les teambuildings améliorent la coopération au sein de l'équipe. Les jeunes employés en sont particulièrement convaincus : 79 % des -35 ans déclarent que les teambuildings renforcent la coopération mutuelle entre collègues, contre 68 % des 35-54 ans et 67 % des plus de 55 ans.

Dans un environnement de travail hybride, ces moments de connexion sont particulièrement importants. Deux cols blancs sur trois (66 %) estiment que les teambuildings renforcent la camaraderie sur le lieu de travail. Ce sentiment est encore plus fort chez ceux qui travaillent régulièrement à domicile (71 %) que chez ceux qui travaillent toujours au bureau (60 %).

Les teambuildings n'enthousiasment pas tout le monde

Cependant, les teambuildings ne font pas l'unanimité. Pour 38 % des salariés, ils sont inutiles, et plus d'un quart (28,5 %) les vivent même souvent comme une perte de temps au détriment du temps de travail. Les hommes (31 %) sont légèrement plus nombreux que les femmes (27 %) à partager cette opinion. En outre, 6 % déclarent ne participer que rarement ou jamais à des teambuildings, tandis que 14 % font dépendre leur participation de l'activité.

Participer à un team building n'est-il donc pas une obligation ? Pas nécessairement. Dans quatre cas sur dix, une participation semble toujours ou habituellement obligatoire. Parmi les autres employés, elle est officiellement volontaire, bien qu'un sur dix (10 %) ressente une forte pression sociale pour y participer malgré tout.

"Rendre un team building obligatoire n'est pas une bonne idée", déclare Lode Godderis, professeur de médecine du travail à la KU Leuven. "La pression exercée par le groupe pour qu'il participe aux teambuildings conduit rarement à une plus grande cohésion. Ce qui est censé être "amusant" peut rapidement se transformer en "plaisir forcé". En particulier pour les employés les plus introvertis, les activités sociales obligatoires sont souvent contre-productives : ils se sentent souvent moins engagés dans l'équipe ou l'organisation par la suite."

Comment les teambuildings doivent-ils se dérouler ?

Selon Lode Godderis, lorsque les teambuildings sont conçus avec soin, de manière ciblée et inclusive, ils peuvent contribuer à une plus grande interconnexion entre les collègues, à de meilleures performances et à un plus grand bien-être au travail.

"Les activités de consolidation d'équipe ne fonctionnent que si elles partent d'un besoin concret de l'équipe et sont liées au travail quotidien. Elles n'ont pas besoin d'être spectaculaires pour avoir un impact. Du moment que le point de départ est l'équipe elle-même".
Godderis préconise donc une approche plus réfléchie avec ces quatre lignes directrices :

• Définir un objectif clair. Que voulez-vous améliorer ? Une meilleure communication ? En l'absence d'un objectif clairement formulé, la constitution d'une équipe glisse rapidement vers une animation sans engagement.
• Connectez-vous au travail. Veillez à ce qu'il y ait un débriefing et un suivi concrets, afin de transposer les enseignements tirés de l'activité dans le processus quotidien de l'équipe.
• Respectez la liberté de choix. Évitez l'effet "plaisir forcé" en donnant aux employés le choix de ne pas participer. Proposez des alternatives, par exemple.

Veillez à ce que le programme soit inclusif. Veillez à ce que les activités ne soient pas axées sur une culture, un style d'humour ou une forme physique en particulier. Une mission doit être accessible et reconnaissable par tous.
Méthodologie de l'enquête

L'enquête en ligne a été réalisée par l'agence de recherche iVOX pour le compte de Protime, entre le 18 février et le 10 mars 2025, auprès de 1 000 cols blancs néerlandophones. L'enquête est représentative sur le plan de la langue, du sexe, de l'âge et du diplôme. La marge d'erreur maximale parmi 1.000 Flamands est de 3,02%.